Une Trace de mon Passage...

Publié le par guillaume stotz

Pour bien comprendre cet article et la mission qui m’a été confiée, un petit récapitulatif s’impose. Je travaille donc dans une filiale d’une société allemande du nom de REA Elektronik. Cette entreprise vend des machines d’impression permettant d’imprimer à grande vitesse et sur différents matériaux des codes-barres, logos, matrices, textes, etc. Elle est présente essentiellement dans le secteur industriel.


Le but de ma mission était de faire une plaquette plus attractive pour le client,  différente des autres. Il faut qu’elle force naturellement le client à la lire. Une part de suspense, de mystère, qui fasse que le client se souvienne de REA. Qu’il ne la classe pas avec les autres dans le classeur «  Plaquettes d’entreprise ennuyeuses », mais qu’il la garde et la montre à son entourage en disant : « eux au moins font des choses originales » : c’est sur cet aspect que j’ai essayé de travailler au maximum.


Le plus important et le plus gros du travail est la première page. C’est elle que le consommateur voit en premier. La première page se doit d’attirer l’œil et a comme fonction principale « l’accroche ».

REA Elektronik Inc est comme je vous le disais précédemment une filiale d’une compagnie allemande. Le sérieux, la rigueur et la droiture allemande coule dans les veines de cette entreprise, mais son président veut du renouveau. En effet, aux Etats-Unis, la clientèle est friande d’extravagance, de changement, d’étonnement.


Par exemple je n’avais jamais vu une salle de réunion avec des murs, orange, bleus et jaunes avant d’arriver ici. Cette originalité est plébiscitée par tous ceux qui franchissent la porte. Pour la plaquette, le président voudrait obtenir le même effet, que l’originalité de la brochure proposée pousse le client à se souvenir de REA et de ses produits. Oui, car le but n’est pas de divertir le client, mais bien de favoriser les ventes et de placer REA devant la concurrence.






L’idée était donc : « ne pas faire comme les autres ». En regardant à l’aide d’internet, différentes brochures de la concurrence, je me suis aperçu que beaucoup d’entres eux utilisaient des photos de machines, de produits en guise de première page. Après plusieurs réunions à ce sujet avec Ray (président), je lui ai fait part de mon premier concept.



Oui vous ne rêvez pas c’est bien une pomme de douche et une baignoire. Et pourquoi pas ? C’est l’originalité recherchée. Si vous trouvez ça intriguant, bizarre, osé, ou plus : c’est parfait ! La première page a remplie  sa mission. L’insertion de la phrase « you want to know my REAl secret » appuie encore d’avantage la part de mystère évoquée par cette première page. (À noter real = REA+l, mais vous l’aviez remarqué j en suis sur).


A l’ouverture de la plaquette, le client dispose d’un grand nombre d’informations que j’ai condensé au maximum, ainsi que des photos illustrant les produits mentionnés. La partie centrale est très sobre. Elle montre le côté sérieux et rigoureux de l’entreprise. Les explications données sont claires, précises et techniques.


Pour la back page, je pensais qu’un tableau résumant le contenu de la plaquette serait important et très utile pour que le client puisse  rapidement accéder aux caractéristiques de chaque produit. Projet qui n’a pas été retenu, car Ray a peur que le client ne prenne pas le temps de lire les pages centrales et n’aime pas non plus le fait de répéter deux fois la même chose. Suivent ensuite adresse, contact, mail, etc. de la compagnie et le slogan « Get confident…Get REA ».

 

 

 Cette mission est pour moi extrêmement formatrice. Le fait de travailler constamment avec des professionnels, de participer à des réunions avec des gens de Google, des graphistes, des imprimeurs et de leur exposer mon projet est très excitant. Je suis d’autant plus flatté lorsqu’ils me félicitent pour ce travail et que Ray me parle de droit d’auteur (je ne suis pas contre^^).

Ray est très satisfait de mes idées et du résultat, mais tous les deux, nous sommes d’accord sur les changements à apporter à ce projet. Mais partant de zéro c’est déjà une bonne base. Ray part en Allemagne la semaine prochaine et en profitera pour avoir l’avis de ses collaborateurs germaniques.

 

Publié dans voyage

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